L’hiver est là, les températures baissent, les journées sont courtes et les triathlons inexistants ! Alors comment garder la motivation en continuant à s’entrainer pour préparer une nouvelle saison de triathlon ? Voici quelques conseils du coach pour vous aider.
D’abord, Il est nécessaire de faire une pause en fin de saison, une coupure pour recharger les batteries. Vous vous êtes bien entraîné toute l’année, vous avez participé à diverses compétitions, il faut donc vous régénérer, tant physiquement que mentalement, avant de repartir à l’assaut d’une nouvelle saison.
Un hiver pour lancer sa saison de triathlon
Dans diverses disciplines, comme le cyclisme ou la course à pied, on entend souvent dire : « C’est l’hiver que l’on construit sa saison estivale ». Car c’est à cette période de l’année qu’il faut faire des kilomètres et de la PPG (Préparation Physique Générale).
Seulement engranger des kilomètres l’hiver n’est pas chose aisée avec les conditions climatiques que nous connaissons (selon les régions ), surtout pour passer des heures sur la selle. Il est préférable d’avoir un équipement bien adapté. Le but étant de faire des sorties comprises entre 2h45 à 3h30 en vélocité sur des circuits plus ou moins vallonnés pour un travail cardio-musculaire « naturel », sans imposer de séances programmées.
Sinon, il y a la solution du home trainer ! Bien au chaud, le bidon, la serviette, le téléphone à portée de main…. Pour cet exercice prévoir 1h à 1h30 avec des petits changements de rythme, pour casser la monotonie. Sauf pour les plus connectés d’entre vous qui peuvent suivre un parcours sur la télévision en simulant les différents reliefs comme à l’extérieur !
Concernant la course à pied, je déconseille l’entraînement long sur tapis roulant. Ces sorties doivent être réalisées à l’extérieur au contact de la nature. Courir en forêt, dans les parcs, sur les chemins de halage etc… plutôt que d’entendre le bruit assourdissant du tapis qui se dérobe sous vos pieds. Comme pour le vélo, il vous faudra faire des kilomètres, c’est ce que l’on appelle le foncier, avant de reprendre progressivement et d’atteindre la période d’affûtage.
Quant à la natation, est-il vraiment utile de faire des 50m et des 100m au carton à cette période ? Les compétitions sont encore loin, profitez en pour faire de la technique, des éducatifs, du 4 nages, qui sont si souvent négligés.
Concernant la PPG, qui regroupe entre autres abdos, gainage, pliométrie, isométrie, travail de pied etc… Tous les sportifs de haut niveau l’intègrent dans leur préparation.
Un pont entre deux rives
L’hiver est une période de transition entre la saison passée et la saison future. C’est le moment où il faut remettre les compteurs à zéro.
Certains sportifs, accrocs aux compétions n’observent aucune pause et enchaînent les compétitions l’hiver (trail, cross, vtt, aquathlon, run and bike), travaillent toujours sur des séances d’affûtage et stagnent souvent au niveau des résultats, car ils ne se régénèrent jamais.
Les sportifs de haut niveau eux font peu de compétitions durant l’année. Vous ne vous demandez pas ce qu’ils font le reste du temps ? Ils s’entraînent bien sûr. Ils se préparent, vont en stage au soleil, s’entraînent en groupe pour arriver au top au moment voulu.
Parfois, il suffit juste de regarder ce que font les meilleurs pour s’en inspirer.
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