J’ai démarré l’année avec quelques résolutions : faire le tri dans mes t-shirts de course en coton, me débarrasser de mes chaussures lorsqu’elles sont usées, ne plus oublier mes épingles à nourrice les jours de compétition, courir une épreuve en duo avec Belle-Maman et atteindre trois barres symboliques pour un coureur de mon modeste niveau, à savoir moins de 40mn sur 10km, moins de 1h30 sur semi-marathon et moins de 3h30 sur marathon.
Cette dernière résolution déjà respectée, j’ai vraiment le sentiment d’être arrivé au maximum de mes possibilités avec mes préparations à la One Again.
Pourtant, je n’ai pas encore la sensation d’avoir fait le tour de la pratique de la course à pied sur route. Loin de là. Non, je ne suis toujours pas décidé à me lancer dans une saison de trails comme Papy (Oh oui, battez-moi amis trailers !).
Dans mon enthousiasme post-marathon de Nantes que j’ai couru en 3h26, j’avoue cependant songer déjà à m’améliorer. Sur 42Km uniquement. Sans faire une fixette sur le chrono mais pour tenter de me sentir mieux. Et je sais que désormais cela ne se fera plus sans rigueur. Cela passe peut-être par une meilleure alimentation, une bonne alimentation devrais-je dire, des heures de sommeil plus conséquentes, une gestion plus sérieuse de la course, du matériel aussi, et plus de qualité dans mes entraînements (en incluant quelques séances spécifiques).
Bien-sûr, peu probable que je devienne un intégriste de chacun de ces éléments censés me permettre d’être meilleur.
Mais j’ai quand même pris quelques décisions :
- Atteindre 65kg (contre 68-69 aujourd’hui)
- Me coucher obligatoirement avant minuit
- Arriver plus tôt les jours de compétition pour éviter de partir en queue de peloton
- M’échauffer
- Supprimer sac ou ceinture (il faudra que je trouve une solution plus pratique pour porter la musique, quitte à revenir au bon vieux brassard) …
Je comprends tout à fait que ces équipements rassurent les coureurs mais pour ma part, je cogite trop sur la ceinture qui glisse de ma taille (à Nantes, après avoir tapé dans la main d’un enfant je me suis retrouvé avec la ceinture aux chevilles, évitant in extremis une chute et donc un éclat de rires général dans la foule) ou qui remonte trop, amplifiant sur les photos finish mes abdos malheureusement recouverts d’une couche de meringue.
Si en conséquence j’obtiens quelques progrès dans mes sensations, voire mes performances, je pourrais dire que j’ai fait de mon mieux et être content de moi.
Je pourrais ainsi lorgner vers d’autres challenges, comme le 100km, les courses par équipe, pourquoi pas le cross si j’accepte de me salir, on ne sait jamais … Ou continuer de me faire plaisir sur les distances que je pratique déjà aujourd’hui.
David
Daddythebeat
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