Beaucoup de points positifs pour cette première participation au marathon de Genève, l’ambiance sur le parcours et le dévouement des bénévoles y contribuent grandement. Plus de 1000 bénévoles souriants et sympathiques qui accueillent les coureurs de la plus belle des manières. Leurs encouragements ont été appréciés tout au long du parcours ainsi que ceux du public malgré la pluie qui nous a particulièrement gâté !
Concernant le parcours, même si je l’avais vu sur le site de l’organisation, j’ai été surpris par son profil vallonné. Evidemment cela n’a rien à voir avec un ultratrail, mais quand on court sans arrêt sur plus de 42 km, les légères montées et faux-plats nous apprennent la vie.
Quelques passages sur chemins boueux nous ont permis de colorer nos arrière-trains d’une jolie couleur gadoue et de faire descendre un peu le tempo.
Au retour, l’arrivée sur Genève, face au lac et au jet d’eau est superbe. J’ai eu à ce moment là un joli souvenir de ma participation à l’UltraTour du Léman en 2013. La fin du parcours nous fait zigzaguer dans les rues de Genève et nous fait passer sur les ponts de la Cité de Calvin.
Entraînement spécifique, la clé
Je n’étais absolument pas prêt pour courir le marathon de Genève, du moins pas pour y performer. Mais alors pourquoi y aller ? J’ai été très surpris de recevoir une invitation quelques jours avant pour y participer. J’ai donc hésité environ 7 secondes avant de prendre ma décision …
Ce n’est pas la distance qui me posait souci mais je savais que je ne pouvais pas y aller en comptant sur ma pointe de vitesse actuelle. En revanche cela m’a permis de placer une belle sortie (assez exigeante à cause du profil et de la météo) dans ma préparation du Tour de Suisse en Courant.
Sans entraînement spécifique marathon il ne fallait donc pas s’attendre à de miracles. Je suis parti sur une base de 03h30, cela me paraissait raisonnable (4:58/km). Au bout de quelques kilomètres j’ai compris que ce marathon n’était pas celui de Berlin et que la prudence serait de mise. D’autant que ce n’était pas le moment que je me grille.
Plus je ralentissais plus je trouvais le parcours exigeant, j’ai donc assuré une moyenne de 5:17/km. Je suis vraiment satisfait de m’être écouté car si j’avais essayé de tenir le rythme je me serais cramé « propre en ordre » comme on dit en Suisse.
Il y a toutes les façons du monde d’aborder un marathon, par exemple y aller pour le finir, visiter, accompagner des amis… Mais dès que l’on veut y inclure de la vitesse et la tenir, un plan d’entraînement spécifique est la clé de la réussite.
Je referai ce marathon avec une demande claire : qu’il fasse beau la prochaine fois !
Stéphane
Team UR
Laisser un commentaire