On le voit encore assez peu dans les pelotons mais il devrait rapidement trouver son public : le petit dernier de chez Raidlight est un concentré d’innovation, et un sacré pari pour la marque. Voyons tout cela de plus près.
La première chose qui interpelle en manipulant le sac Responsive 8L pour la première fois, c’est son poids. 160 grammes selon Raidlight, soit moins que la plupart de ses concurrents. Inspection méticuleuse des coutures, des matériaux : aucun doute, Raidlight s’est donnée les moyens de proposer un vrai sac haut de gamme.
Le made in France s’attaque à la concurrence
La marque a misé sur des coupes au laser, les sacs à dos running et trail sont fabriqués en France, et la qualité s’en ressent. De ce point de vue là, c’est une très bonne surprise.
Passons rapidement sur le côté esthétique : je le trouve plutôt élégant, même si toutes les inscriptions sur la bretelle gauche (Made in France, Lazertech, Oudor Ino Fab, …) sont de trop à mon goût, comme si l’étiquette de nos vêtements était imprimée dessus.
Premières impression, l’enfilage
Notons tout d’abord que le sac/gilet n’est pas vendu avec les flasques. J’ai donc utilisé un modèle que je possède en 500ml, d’une marque concurrente (celle avec un grand S). Une fois remplies, elles s’installent relativement facilement dans les deux poches pectorales. On les oublie très vite, le sac épousant bien le corps. Vous trouvez d’ailleurs une molette sur un côté qui permet d’ajuster le serrage à votre convenance. C’est pratique et bien vu.
Je prends au hasard quelques barres de céréales, quelques gels, bref : ce qu’on peut être amené à prendre avec soi sur un trail relativement long. Et là petite déception : les deux poches prévues sous les bras, seuls rangements accessibles sans enlever le sac (en dehors de tous petits rangements devant les flasques) sont vraiment réduites. C’est pour moi le seul bémol de ce sac, il manque un peu de rangement. On peut voir cela comme une occasion d’en emmener le moins possible (eh oui, bien souvent, plus on a de rangements, plus on se sent obligé de les remplir) ou bien être gêné, cela dépend de la pratique de chacun.
Dans votre dos, vous trouverez une poche principale assez grande pour y mettre le matériel obligatoire de la plupart des trails (même si on nous demandera bientôt d’emmener avec soi une doudoune, des béquilles, de quoi faire un feu d’artifice en cas d’urgence, voire même un pompier, mais c’est un autre débat). Il y a la possibilité d’y glisser une poche à eau, avec une attache pour la maintenir. Sur un côté de cette poche, vous avez de quoi attacher vos bâtons à la verticale, avec un réglage pour le serrage. Testé, approuvé : ça ne bouge pas. Reste donc à aller courir avec.
Un test en conditions réelles
Après deux petites sorties simplement pour me familiariser avec ce gilet, je prends le départ du trail de la Côte d’Opale avec. Mon paquetage ? Il est réduit : couverture de survie, coupe-vent, cinq gels, mon portable, un tube de Nok. Et évidemment deux flasques de 500ml. Aucun souci pour emmener tout ça, j’ai même l’impression de courir à vide.
Départ donné, j’oublie très vite que je l’ai sur le dos. c’est pour moi la plus grande qualité d’un sac. Les flasques sont facilement accessibles, les gels aussi. Je n’ai jamais eu besoin de toucher au serrage, bref, je termine ravi. Aucun doute : ce sac se fera sa place.
Dernier point qui me parle, ce sac est fabriqué en France. La marque, accompagnée par l’Etat, a fait un vrai pari : embaucher des gens dans l’industrie textile, en misant sur la technologie de ses produits. Un joli pari, quelques emplois à la clé, c’est audacieux et cela mérite d’être signalé.
Les + :
- Des finitions au top.
- Très léger
- Il se fait complètement oublier grâce à un système de serrage très au point.
- Fabriqué en France.
Les – :
- 130 euros sans les flasques, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses.
- Peu de rangement à l’avant du sac.
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