Un mois et demi après une opération du ménisque avec suture, il semble que je suis bien en avance dans ma rééducation, si bien que le kinésithérapeute m’a autorisé à reprendre la course progressivement, récompense d’une bonne vingtaine de séances de suées froides et de hurlements parfois. Je ne pourrai décrire le bonheur que cela m’a procuré puisque j’étais censé rester sur la touche pendant 4 mois selon le chirurgien qui m’a bricolé le genou.
Le kiné m’a donc proposé une sortie de 30mn la première semaine (qui s’est bien passée), puis deux sorties de 40mn la semaine dernière. Pour la dernière sortie, j’ai pris la liberté de…
m’aligner en course officielle !
Cela pourrait sembler imprudent mais je m’étais juré de prendre sur moi au niveau performance et de courir à allure modérée comme on me l’avait recommandé. J’ai vaguement déclenché l’application Nike+ de mon iPhone, que j’ai finalement oubliée pendant l’épreuve et c’est seulement après avoir bu le pot de l’amitié et avalé mon assiette gourmande que j’ai pensé à l’arrêter.
Euh, mais c’était quoi cette course au fait ?
11,120km.
C’était évident que j’allais dépasser les 40mn autorisées. Mais pas de quoi chipoter. Sauf que je n’avais pas trop prévu que le parcours était vallonné. La course se déroulait à Boeschèpe, charmant village situé dans le Nord, dans les Flandres plus exactement, hébergeant le restaurant d’un cuisinier prénommé Florent qui s’est illustré dans l’émission de télévision TopChef.
Cette course, récemment récompensée comme course la plus sympathique du Nord Pas-de-Calais, était intitulée « Monts et Merveilles ». J’aurais effectivement dû me méfier. Au cœur des Monts de Flandre, paysage paré de petites collines aussi sympathiques à contempler qu’à grimper…
Au menu, le Mont de Boeschèpe haut de 135m environ, à monter 3 fois en plus de l’arrivée qui se trouvait en haut d’une belle cote, au pied d’un joli moulin.
Les sensations étaient très bonnes malgré le froid et l’humidité mais je n’ai pas lâché mon objectif, celui de courir tranquille, accompagner d’autres coureurs qui semblaient vraiment lutter, en les encourageant et en essayant de les faire marrer, ce qui ne peut jamais faire de mal parce que les montées étaient vraiment raides.
Au bout d’1h02mn13sec d’efforts bien dosés, j’ai renoué avec les ambiances de course, j’ai profité des gens, des jolis panoramas, ce que je ne fais pas assez quand je joue le chrono. Bref, je me suis bien amusé et le genou a parfaitement tenu même sur les descentes que j’ai tout de même bien contrôlées.
Une reprise encourageante avant d’autres courses dans lesquelles je m’alignerai d’ici la fin de l’année avec le même objectif : le plaisir.
Daddy the Beat
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