Certains d’entre vous s’y préparent déjà depuis des semaines : la distance mythique du marathon reprend ses droits dans quelques jours pour une saison encore riche d’émotions, d’efforts… Et de records ?
C’est l’Everest de beaucoup de coureurs et il ne faut surtout pas dénigrer cette distance au prétexte que certains se tournent aujourd’hui vers des trails toujours plus longs. Le marathon reste la discipline reine, celle qui fait rêver tant de coureurs depuis des générations, pour le meilleur et pour le pire.
Les beaux jours approchent doucement, et avec eux ces épreuves qui attireront une nouvelle fois des milliers de coureurs.
L’épreuve phare, le marathon de Paris
Celui que plus de 40 000 d’entre vous préparent en ce moment. Certains en rêvent et l’adorent, d’autres au contraire l’abhorrent : trop de monde, trop de marketing, trop de déchêts, TROP tout court.
Mais quoi qu’on en dise, il reste le marathon le plus populaire de France, et ceux qui ont accepté de se séparer d’un bras ou d’un rein pour acheter leur précieux dossard vivront assurément une belle fête. Pour les autres, il y a l’embarras du choix.
Run in Marseille, premier grand rendez-vous
Il y a bien eu Cernay et son tout premier marathon de l’année en janvier, mais c’est en mars qu’on voit fleurir les épreuves de 42km195 en France. Dix en tout, parmi lesquels « Run In Marseille », le 19 mars. Un rendez-vous là encore cher mais à la hauteur des espérances de ceux qui rêvent d’un marathon vivant, avec du monde pour courir autour de vous mais aussi un public fourni pour vous encourager.
Si vous voulez vivre tout ça tout en courant de nuit, lorgnez plutôt du côté de Bordeaux et son marathon nocturne le 15 avril.
Le bon plan ? Les « petits » marathons
Ceux qui courent leur premier marathon penchent souvent pour les plus grandes fêtes. C’est l’évènement qu’on visualise –et qu’on idéalise- pendant des mois, et forcément on l’imagine grandiose. Mais ceux qui cherchent plutôt la tranquillité et un dossard plus accessible pencheront pour des épreuves moins courues.
Des exemples ? Il y a en a des dizaines ! Citons le marathon de Cherveny en Loir et Cher, une semaine avant celui de Paris, moitié moins cher, et pas si loin de la capitale. Citons le Maraisthon du Marais Poitevin en juin, si vous préférez être entouré par les grenouilles et les saules pleureurs dans un décor somptueux plutôt que par une foule hystérique contenue par des barrières.
Il serait facile de vous en citer un ou deux par région tant ils sont nombreux et méritent qu’on s’y intéresse au moins autant qu’aux épreuves plus reconnues.
Trop tard pour se lancer ?
Si vous n’avez pas débuté de préparation, il est sans doute un peu présomptueux de vous lancer maintenant dans une mission marathon pour le printemps, à moins d’avoir déjà une condition solide et de ne chercher qu’à terminer.
En revanche, il est tout à fait envisageable de s’intéresser aux épreuves qui auront lieu en juin ou après. Nous en avons compté 82 en France en 2017, ce qui laisse l’embarras du choix pour vous faire plaisir et réaliser votre rêve.
Reste ensuite à déterminer le moyen d’y parvenir : suivre scrupuleusement un plan d’entraînement ? Courir aux sensations ? Faire appel à un coach ou rejoindre un club ? Boire autant de bières que de kilomètres parcourus en clamant que « ça aide à la recup » ? Faites vos jeux !
Certains tenteront un pari fou
Pour vous, il s’agira de finir. Ou de battre votre record si vous êtes déjà passé par là. Alors, 4h ? 3h ? Mieux ? Peu importe, tant que l’objectif vous porte. Certains vont tenter d’aller encore plus loin, mais ni vous ni moi ne sommes sur la même planète.
Nike envisage en effet de faire tomber la barre -impossible ?- des 2h dès le printemps. Le projet de la marque US, « Breaking 2 » est un sacré coup de com’ mais n’est pas sans poser question quant aux moyens utilisés pour surpasser les limites du corps humain.
Si tout cela vous paraît très loin de votre quotidien, c’est normal. Chaussez vos baskets, et allez voir dehors : tous les chemins mènent au marathon, même celui qui passe devant chez vous, et peu importe le temps qu’affichera votre montre à l’arrivée.
Une fois la ligne franchie, vous êtes un marathonien pour la vie. Et pas moins qu’un champion olympique, non mais.