Pour les passionnés de course à pied que nous sommes, courir c’est avant tout mettre un pied devant l’autre pour avancer ! Plus ou moins vite, le geste parfois maladroit, nous courons les routes et les campagnes de notre beau pays, la France. Courir est un sport, notre sport, mais pas seulement …
En laissant courir ma plume de la sorte, je ne cours ni après les honneurs, ni même après l’esprit. Je cours simplement au plus pressé en espérant ne pas courir à ma fin. Il faut dire que des histoires de ce genre ne courent pas les rues.
Par les temps qui courent, dans ce monde pressé où nous ne faisons que courir du matin au soir, parfois deux lièvres à la fois, il faut apprendre à laisser courir. Mieux vaut ne pas écouter les rumeurs qui courent, au risque de courir à sa propre perte.
C’est pourquoi à l’heure où le soleil court dans le ciel, notre coureur s’est évadé de son travail et court toujours. Il longe un ruisseau qui court au fond d’un vallon, écoutant la maladie d’amour courir quelques instants dans ses oreilles.
Il court après des chimères, pour oublier les intérêts qui courent à la banque et ce conseiller qui ne cesse de courir après son argent. Il court à la catastrophe et pourtant il court après son ombre, à en perdre haleine.
Comme le temps court vite. Lui qui rêvait de (par)courir le monde, il repense à l’époque où il courait encore les filles. Il aurait pu faire de ses souvenirs un spectacle très couru. Mais il n’était pas du genre à courir après la célébrité.
Finalement il court au plus pressé et c’est comme un dératé, qu’il finit par rentrer chez lui.
Je vous fais marcher et vous, vous courez ! Je m’arrête ici, je ne voudrai pas prendre le risque de vous courir sur le haricot.
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