Se fixer un objectif plusieurs mois à l’avance, s’y préparer, tout mettre en œuvre pour donner le meilleur de soi le jour J. L’implication que nécessite une préparation sérieuse suffit parfois à soulever une vague de satisfaction, celle du devoir accompli.
Voilà, le boulot est fait ! La préparation est bouclée, et l’envie d’en découdre se fait de plus en plus pressante. Cette course, vous y pensez maintenant depuis plusieurs mois, un objectif que vous ne prenez pas à la légère et qui vous tient à cœur, au regard de l’investissement personnel que vous avez déployé.
Indéniablement, une bonne préparation nécessite quelques sacrifices, qui finalement n’en sont pas vraiment tant l’évidence s’impose à nous. Bien sûr, le degré d’exigence sera diffèrent en fonction de l’objectif fixé, mais la satisfaction d’avoir réalisé une préparation pleine, elle, reste la même, et ce quelle que soit la performance visée.
Quelques jours avant la course, les jambes fourmillent d’impatience. Comme on dit, « tous les voyants sont au vert », et même si une bonne préparation ne prémunit jamais complètement d’un raté le jour de la course, vous êtes prêt et satisfait d’avoir mis toutes les chances de votre côté pour atteindre votre futur objectif.
Si vous êtes un collectionneur de dossards, vous ne connaissez probablement pas ce petit plaisir qui peut pourtant faire toute la différence. C’est vrai, on peut facilement multiplier les courses sans pour autant en faire des objectifs, sans se donner à fond, simplement dans l’optique d’être finisher et de passer un bon moment. Une autre manière de vivre sa passion de la course à pied, qui peut parfois manquer de saveur, enfin disons qu’elle n’a pas le même gout !
On a coutume de dire que le chemin est souvent plus important que la destination, la course étant la dernière étape d’un long processus lancé il y a maintenant plusieurs mois. Une sorte d’examen de passage qui permet de valider les progrès engrangés durant la préparation. Un objectif se construit pas après pas.
Car une course commence bien avant la ligne de départ, on s’y projette, on y pense, parfois même on en rêve. L’attente fait monter l’excitation et permet d’apprendre à gérer la frustration. Le sevrage de compétition lié à une préparation plus ou moins longue permet d’apprécier encore davantage ce moment privilégié où vous accrochez un nouveau dossard sur votre poitrine.
Fort de la confiance engrangée durant une préparation bien menée, c ‘est assez sereinement que vous abordez la dernière ligne droite avant l’objectif. Quoi qu’il arrive, vous n’avez rien à regretter, vous avez donné le meilleur de vous même à l’entrainement, il ne vous reste plus qu’à vous jeter à corps perdu dans cette dernière bataille qui s’offre à vous.