Il est temps d’arrêter de se cacher derrière son petit doigt … L’esprit trail et tout le bazar ça n‘existe plus, pour peu que cela ait existé un jour d’ailleurs !
A l’heure du tri sélectif et du compost bobo citadin il est tout bonnement inadmissible de voir dans quel état certains coureurs abandonnent les chemins qu’ils ont pourtant pris tant de plaisir à parcourir.
Lamentable ! Cette Saintélyon 2014 laisse derrière elle un véritable dépotoir à ordures ! Des gels, des bouteilles, des emballages … Rien ne sera épargné !
La nuit c’est bien connu, tous les chats sont gris et le pas vu pas pris permet à ces malotrus de rester bien planqués derrière leur bêtise.
La Saintélyon est une course nature qui attire de nombreux coureurs. Cela occasionne forcement quelques désagréments mais cela ne justifie en rien le comportement de quelques individus qui sous couvert d’anonymat se permettent quelques délestages sauvages.
Un gel qui tombe, un papier qui s’envole, ça peut arriver à tout le monde. Ici c’est le systématisme qui interpelle ! Curieusement, les emballages sont rarement remplis quand ils finissent au sol, comme quoi la maladresse a ses limites.
Et ce n’est pas parce que l’organisation met en place une petite équipe de ramasseurs dépollueurs après l’épreuve que cela doit encourager les incivilités, bien au contraire ! Il en est de la responsabilité de chacun de respecter l’environnement dans lequel il évolue et de le préserver.
Quand on voit l’état des rues de Paris après le passage de 40 000 marathoniens, on en vient à espérer que les amoureux du bitume restent bien au chaud chez eux le soir de la Saintélyon.
Cette dernière phrase délibérément provocatrice va faire grincer les dents de quelques-uns mais tant pis. L’idée n’est pas de stigmatiser toute une catégorie de coureurs, mais d’alerter sur des pratiques d’un autre temps qui ne devraient même plus avoir droit de cité aujourd’hui !
Car oui, même sur un marathon, il n’est pas acceptable que les coureurs se débarrassent de leurs déchets sur le macadam sous prétexte qu’un service de nettoyage s’acquittera du déblayage des rues après l’épreuve. Quelle image cela donne-t-il de la course à pied en général ?
Mais cessons d’opposer systématiquement les traileurs et les coureurs sur route. Le problème semble beaucoup plus général que ça et découle tout simplement d’un manque d’éducation. Au regard du nombre de participants, les sentiers montagnards ne sont parfois pas beaucoup plus propres que les rues de Paris et les traileurs n’ont pas plus de leçons à donner que les autres.
Par ces actes irréfléchis et stupides, c’est finalement l’image globale de notre sport qui est ternie aux yeux des riverains, des passants et des collectivités.
Que nous le voulions ou non, sur la route comme sur les chemins, nous courons tous de la même manière, par passion, en mettant un pied devant l’autre et le fait de s’acquitter d’un dossard n’exempte en rien de conserver un minimum de civisme.
Esprit trail, où es-tu ? Il s’en est allé, loin, très loin de cette Saintélyon 2014 …
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