A compter du 1er juin, tout salarié se rendant au travail en courant depuis son domicile pourra percevoir une « indemnité kilométrique running » (IKR). Voici concrètement comment cela fonctionne.
L’indemnité kilométrique running (IKR) est l’une des propositions fortes du gouvernement prévue à l’article L. 3261-3-1 du Code du travail instauré par la loi de transition énergétique et qui sera applicable dès le 1er juin prochain.
L’idée est simple et devrait ravir nombre de coureurs qui verront là une bonne manière de joindre l’utile à l’agréable. Une fois la loi mise en application, l’employeur sera tenu de prendre en charge tout ou partie des frais de transport des salariés effectuant le trajet entre leur domicile et leur lieu de travail en courant.
Elle prendra la forme d’une indemnité dont le montant sera calculé en fonction du nombre de kilomètres parcourus par le salarié. Le montant de l’indemnité kilométrique running a été fixé par le décret n° 2016-144 du 11 février 2016. Il est de 25 centimes d’euros par kilomètre. Les sommes versées par l’employeur au titre de l’indemnité kilométrique running seront exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite de 200 euros par an.
Seule contrainte, les futurs adeptes du running-taf devront pouvoir fournir à tout moment la trace GPS de leurs différents trajets pour prétendre à une quelconque indemnisation. Du côté des entreprises, elles devront rapidement faire le nécessaire pour mettre des douches à la disposition de leurs salariés. Les sociétés qui se mettront en conformité avec la loi avant le 1er juillet 2016 pourront d’ailleurs bénéficier d’une réduction d’impôt de 25%. Une mesure incitative qui devrait faciliter la mise en place de ce nouvel accord.
Comment ne pas se réjouir, car au-delà de l’argument écologique et des bénéfices financiers, l’indemnité kilométrique running s’impose également comme un véritable enjeu de santé publique. Elle devrait inciter nombre de salariés à se déplacer en courant.
Il ne vous reste plus qu’à enfiler vos chaussures de running !