Depuis quelques mois maintenant, je suis en possession d’une montre TomTom Multi-Sport Cardio, avec laquelle je réalise courses et entraînements. Je vais tenter d’être la plus explicite possible dans ce test, et je précise ne l’avoir testée quasiment exclusivement qu’en course à pied.
Pour ce qui concerne un usage en course à pied, il n’y a aucune différence entre une TomTom Runner Cardio et une Multi-Sport. Ce test effectué avec une Multi-Sport s’adresse donc également aux coureurs souhaitant des informations sur la TomTom Runner Cardio.
Séduite, je le suis assurément, mais pour des raisons qui sans doute ne suffiront pas à certains coureurs, car distance et dénivelé vont rapidement être des paramètres limitant son utilisation.
La montre : style et esthétique
D’un style plutôt sympa, cette montre de running cardio GPS est bicolore et plusieurs coloris sont proposés. Elle est sobre et légère (63g) et on oublie vite qu’on la porte au poignet.
Le bracelet est entièrement en caoutchouc, lavable, large et perforé sur toute sa longueur, permettant d’une part le serrage (grâce au trident) à n’importe quel endroit (point très positif permettant un serrage optimal même sur les petits poignets), et d’autre part une aération certaine …
L’écran et l’unique bouton de commande situé juste au dessous se fixent sur le bracelet. La montre est donc constituée de deux entités distinctes : le bracelet, interchangeable si le goût vous en dit, et la partie « écran- bouton de commande ».
C’est cette dernière partie, vous l’aurez deviné, qui se connecte via le câble USB à l’ordinateur. Notons qu’on peut adapter ce câble sans avoir à retirer le bracelet.
L’écran digital mesure 14,4 mm fois 16,8 mm, la lecture y est je trouve facile et les items que l’on fait défiler pendant une course s’affichent lisiblement en gras, et en grand.
L’allumage du rétro-éclairage de l’écran est tactile et se situe sur le côté. Parlons maintenant de son utilisation en tant que telle.
Utiliser la montre TomTom Multi-Sport Cardio
La toute première utilisation : Le paramétrage de la montre. Là encore, l’affaire est simple ; on connecte la montre via le câble USB sur un ordi (PC ou Mac) ; il faut télécharger l’application TOMTOM My Sports, créer un compte, puis un profil.
Automatiquement, à chaque fois que la montre sera connectée à l’ordi, les sorties, courses et entrainements seront transmises sur le compte, et les détails de la course y sont d’ailleurs beaucoup plus complets.
Il est également possible de coupler l’application TomTom My Sports avec des sites comme Strava pour ceux qui souhaitent pousser un peu plus dans l’analyse des données, … je n’en ai pas encore eu l’occasion.
Toutes les autres utilisations seront fonction du type de course choisie. Je ne suis pas très douée, c’est vrai, mais il n’est pas évident de maitriser tous les items et autres réglages dès le début.
Une fois la montre au poignet, tout peut commencer ; l’interêt de cette montre est justement que le cardio fréquence mètre est intégré au poignet ; royal ! Out la ceinture cardiaque inconfortable et il faut bien le dire, encore moins pratique pour nous mesdames !
J’ai pu observer quelques petits ratés du capteur de fréquence cardiaque mais dans l’ensemble je suis agréablement surprise de la précision de la mesure. Tout cela pourvu que le bracelet soit bien serré autour du poignet.
Il est très facile d’activer l’item capteurs (l’item capteurs est situé dans la partie paramètres (horloge, capteurs, mode avion, téléphone, options) : accessible par le bouton du bas par rapport à l’écran de veille).
A mon sens, ce capteur de FC au poignet est sans conteste Le point positif de cette montre.
Avant de parler de la suite, il faut savoir qu’il n’existe aucun bouton de validation dans les menus ; il suffit de « faire apparaître » grâce aux flèches les détails souhaités.
Alors là j’ai eu du mal à m’y faire ; attention lorsqu’on navigue dans le menu ; plusieurs fois j’ai juste voulu explorer et finalement j’ai validé des modes ou des items sans m’en apercevoir. Encore une fois, c’est l’utilisation répétée qui permet de maitriser tout cela.
A partir de l’écran de veille, c’est la flèche de droite qui nous permet d’activer le type de course souhaitée ; 5 types de courses sont proposées: COURSE, VÉLO, NATATION, TAPIS, FREESTYLE ;
Une fois que l’on est sur l’item course, une nouvelle pression du bouton de droite permet à la montre de chercher le signal GPS (l’icône clignote le temps de la recherche).
Si vous n’avez réglé aucune modalité de course préalablement, la montre affichera « PARTEZ » et l’analyse de course sera classique ; la montre affichera le temps de course, la vitesse au km, la vitesse moyenne, la distance au km, la distance moyenne, la FC ; ces différentes valeurs sont affichées en gros et gras au centre de l’écran et on peut naviguer avec les flèches pour privilégier l’affichage de l’une plutôt que l’autre.
Petit reproche là encore, on n’a pas toujours envie d’être scotché à sa montre pendant la course, et c’est un peu pénible de chercher la constante que l’on souhaite ; notons par contre que les valeurs de la vitesse moyenne et de la distance sont affichées en haut de l’écran à droite et à gauche et cet affichage reste fixe.
Une fois l’activité terminée, un double retour en arrière grâce au bouton de gauche stoppe l’activité qui est aussitôt enregistrée; il est aussi très pratique de consulter l’historique de l’activité.
Le menu course est plus détaillé et permet en outre de programmer des entraînements spécifiques en fonctions d’objectifs et d’intervalles (zones, tours). Quelques distances classiques sont déjà paramétrées dans la montre.
Notons que les détails des entraînements spécifiques ne sont pas affichables dans l’historique consulté sur la montre.
Par ailleurs, il est impossible de programmer des entraînements trop compliquées ; en revanche, on peut programmer plusieurs séances consécutives qui seront équivalentes à la grosse séance souhaitée.
En gros vous l’aurez compris, cette montre est facilement utilisable, mais il ne faut quand même pas trop lui en demander.
L’autonomie
Le voyant batterie est affiché sans valeur de pourcentage donc on ne peut jamais savoir à combien on est exactement !
L’autonomie est plutôt satisfaisante pour le type de sorties que je fais (entre 45 minutes et 4h).
Si le mode GPS est activé, ainsi que le cardio fréquence mètre, j’ai observé une autonomie de 6 heures environ (parfois un peu moins).
En mode GPS uniquement, on tape plutôt sur du 9 heures.
Avoir seulement l’heure au poignet, ça dure plus d’une semaine.
Je n’ai pas testé autrement l’autonomie.
Cette montre sport n’est donc pas adaptée pour les sorties longues, genre ultra marathon ou ultra trail mais c’est bien normal car ce n’est pas sa destination première.
Attention, si entre des courses, on ne peut synchroniser la montre, elle conserve 25 heures de données.
L’altimètre
Il n’y en a pas ! Attention pour les traileurs qui voudraient acheter cette montre qui je vous le rappelle se destine plutôt à des coureurs urbains. Une estimation de l’altitude grâce au signal GPS est faite lorsque vous consultez les données en connectant la course ; le dénivelé estimé n’est donc pas tout à fait exact.
Voilà je pense avoir fait le tour de ce que je souhaitais dire ; comme vous vous en êtes rendu compte il y a du pour et du contre mais dans l’ensemble c’est une montre que je recommande aux coureurs cherchant un outil simple et pratique pour mesurer leurs performances.
Mes trois points positifs :
- cardio fréquence mètre intégré au poignet
- utilisation simple après paramétrage très simple, et connexion facile au serveur
- montre légère et esthétique (ça, ça dépend des goûts…)
Mes trois points négatifs :
- L’affichage des données en course
- pas d’altimètre
- autonomie assez limitée