A défaut d’avoir trouvé une montre capable de mesurer mes performances sexuelles dans le cadre d’un programme sur l’estime de soi, j’ai décidé de tester la montre GPS TomTom Runner.
En plus de me permettre d’être à 20h30 pétantes devant le match de foot programmé à la télé le dimanche soir, il est probable qu’elle m’aide à recueillir quelques données qui m’éviteront désormais d’entamer un 10km à l’allure d’un Kenenisa Bekele, et par conséquent d’abandonner après 980m, victime d’un terrible et cruel point de côté ou d’une digestion compliquée de mon dernier sandwich au pâté.[do action= »retour-a-la-ligne »/]
TomTom Runner : Le test complet
Décrivons ce machin qui ne dépasse pas les 50 grammes !
Un cadran-écran à haute résolution amovible (en l’effleurant par la droite vous activez le rétroéclairage) et un bracelet perforé à boucle ardillon qui peut être changé pour s’adapter à votre dégaine (non recommandé si vous participez aux soirées tunning sur le parking du Macumba). Le cadran de la TomTom Runner se branche sur un petit socle qui lui-même est relié à votre ordinateur par USB. Ainsi vous rechargez la montre, effectuez les mises à jour ou synchronisez vos dernières promenades avec Tobby le labrador.
La montre GPS TomTom Runner est assez plate, ce qui permet de le porter à la ville, le bracelet est agréable et il a été conçu de telle manière que vous puissiez la poser bien droit sur votre bureau en attendant l’heure de la pause déjeuner qui, c’est moi qui vous le garantis, arrive plus vite que d’habitude.
Sous le cadran se situe un bouton carré ; la navigation à travers les fonctionnalités se fait en appuyant sur ses côtés. C’est très intuitif même si à mon âge on cherche toujours une touche OK.
Si sur la gauche vous avez accès aux infos de la montre TomTom (état de la batterie, de la mémoire, du GPS ou de la version logicielle), et sur le bas aux réglages (heure, Bluetooth, unités, profil…), c’est le côté droit qui nous intéresse le plus puisque c’est là qu’on passe enfin à l’action. Trois modes : « course », « tapis » et « chrono ».
En ce qui concerne le mode « course », celui que j’ai testé plus particulièrement, c’est à ce moment que la montre va chercher le signal GPS (le système QuickGPSFix permettrait de trouver le signal très rapidement mais je n’ai pas pu l’observer vu le ciel chargé du Nord-Pas-de-Calais).
Vous accédez aussi à votre historique de courses et à de nouveaux « Réglages ». C’est à ce moment-là que vous choisissez d’effectuer une course libre ou d’être accompagné à travers un objectif défini en termes de temps, d’allure, de distance… Le mode « Intervalle » et celui par lequel vous allez pouvoir créer votre séance de fractionné en définissant l’échauffement, les séries à effectuer, le temps de repos, la récupération et en options avancées le nombre de vomissements. Laissez-vous coacher, c’est la montre qui donne le signal et vous envoie des décharges électriques si vous vous arrêtez avant qu’elle ne vous l’autorise.Côté synchronisation, lorsque vous connectez pour la première fois la TomTom Runner à votre ordinateur, il vous est proposé de recueillir vos données via le site TomTomMySports et éventuellement la plateforme MapMyFitness où vous recueillerez des données plus détaillées ou aurez la possibilité de transférer vos activités sur d’autres plateformes si vous avez un compte Nike+, Garmin, etc.
Depuis peu, TomTomMySports est disponible sur l’Apple Store sous la forme d’une application, ce qui permet la synchronisation, la visualisation des courses et la mise à jour du GPS sans ordinateur, donc par le Bluetooth.
En conséquence et après un test d’une semaine, même si je ne suis pas un adepte des entraînements finement préparés, j’abandonne ma montre Nike+ au profit de la TomTom Runner. Elle a la simplicité qui correspond à ma pratique et à mon niveau. De plus, on sent que c’est un produit évolutif, ce qui laisse espérer de jolies surprises.
Les + de cette TomTom Runner :
- La légèreté, la finesse, la facilité de prise en main
- Autonomie 10h avec le GPS déclenché (je cours rarement 10h de suite)
- Indice sensualité +++
- Programmation des fractionnés
- Les mises à jour
- Le prix
- Les vibrations. J’aime bien quand ça vibre.
Les – :
- Écran noir et blanc, même si les animations sont sympas
- Je n’ai pas trouvé mes allures au km sur TomTomMySports ni d’option de partage sur les réseaux sociaux
- Manque le mode « crime » ou « aller chercher le pain plus vite »
- Pas de modèle à porter autour du cou comme Flavor Flav du groupe de Rap américain Public Enemy
- Waterproof 50m. Plus d’alibi pour éviter de faire la vaisselle.
David
Team UR
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