Adepte des chaussures Asics depuis que j’ai enfilé ma première paire de running, c’est avec une appréhension non dissimulée que je franchis le pas d’essayer une autre marque. Pas spécialement par envie ou par nécessité, plutôt par curiosité. Après tout, je n’ai pas grand chose à perdre, si ce n’est mon temps et une bonne centaine d’euros (oui, quand même).
Après quelques méandres dans les bas fonds du Web, mon choix s’est porté sur la Nike Vomero 9. Un choix purement visuel, je l’avoue. Mais difficile de ne pas résister à un tel look quand on est runneur, fashion addict (et accessoirement fauché) !
Le changement, c’est maintenant. Oui mais…
Le moment de l’ouverture de la boîte est toujours celui que je préfère. J’ai l’impression d’être comme un enfant le jour de Noël. Et pour le coup, c’est une très belle surprise que m’offrent ces Vomero 9 !
Visuellement, c’est un véritable régal. Le mélange des couleurs est harmonieux et la chaussure en elle-même a un certain côté « lifestyle » qui me plaît. On pourrait presque porter ces Vomero 9 avec un jean ! Au moment de les enfiler cependant, je descend un peu de mon nuage. Je me sens moins à l’aise que dans mes Nimbus 15. Simple appréhension ou véritable problème ? Seul un test terrain pourra me donner une réponse précise !
Mon avis sur la Nike Vomero 9 après plusieurs sorties
Après quelques foulées, mes préjugés ont volé en éclat. L’empeigne des Vomero 9 enveloppe complètement le pied, à tel point qu’on à l’impression de porter une paire de chaussettes. Même après 15 kilomètres, l’empeigne et le laçage restent bien en place, ce qui mérite vraiment d’être signalé.
Mais comme 99% des coureurs, le plus important pour moi reste l’amorti. Je ne pense pas qu’on puisse comparer l’amorti d’une Nimbus 15 avec une celui d’une Vomero dans le sens où les sensations et le fonctionnement sont différents. Cependant, l’amorti de la Vomero 9 se défend très bien et sait habilement remplacer le fameux gel d’Asics. Le retour d’énergie est également excellent, même sur des distances au delà de 10km.
Petit détail qui peut faire la différence et qui m’a servi durant cette période où la nuit tombe à 18h : les éléments réfléchissants placés sous le mesh qui permettent d’être vu par les voitures si vous courez en bord de route.
Le verdict ?
Satisfait, je dirais même conquis ! La chaussure de running Vomero 9 a su répondre à mes attentes et effacer mes appréhensions. Elle est le symbole même de la polyvalence : style, amorti, stabilité et respirabilité. A quand la Vomero 10 ?
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