Quand notre vie est guidé par des valeurs de liberté, suivre un plan d’entraînement n’est pas chose aisée. Je suis plutôt du genre à courir « à la one again » en profitant un maximum de mes sorties. Celles et ceux qui me suivent régulièrement savent que je suis plus pour réguler mes entraînements plutôt que de m’en tenir à un plan plus strict. Cependant cela ne veut pas dire que je ne m’entraîne jamais, mais je préfère de loin l’idée de « sortir courir » et d’en tirer des bénéfices sur le long terme.
J’ai donc planifié dans mon agenda deux marathons cet automne : le Lausanne Marathon qui aura lieu le 25 octobre. Terrain connu pour moi pour l’avoir déjà couru et pour avoir participé plusieurs fois au semi-marathon. Et le Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes que je découvrirai le 08 novembre. Pour cela j’ai décidé d’une stratégie qui je l’espère sera adaptée, c’est-à-dire « performer » (par rapport à mes propres critères…) à Lausanne et profiter un maximum des 42.195 km le long de la Grande Bleue début novembre.
Mon plan Marathon des Alpes-Maritimes
Je me suis donc lancé dans un plan d’entraînement marathon de 10 semaines. Entre ces 2 marathons je ferai du jus et garderai quelques séances pour conserver du rythme. Le but sera d’arriver le plus frais possible pour le départ à Nice.
Le plan que je m’impose n’est pas très compliqué à vrai dire. Il est basé sur 5 entraînements par semaine. Au menu des séances d’endurance fondamentale entre 45 et 75 min. Du fractionné court plutôt sur piste (400, 600, 800 mètres), des séries longues (entre 85% et 90% FCM) et du travail d’allure spécifique durant les sorties longues qui ne dépasseront pas 02h30.
J’intégre également des séances avec du faux-plat pour coller au profil de Lausanne. En effet ce marathon est loin d’être plat et ces multiples vallons sont de gros mangeurs d’énergie. L’autre difficulté du parcours est son aller-retour qui casse bien le moral. Peut-être que la bonne stratégie sera de courir « la tête dans le guidon »… A voir…
Séances spécifiques
Jusqu’à l’après Marathon des Alpes-Maritimes je me discipline pour éviter les sorties de 50 ou 60 km. Etant un coureur endurant mais pas un pistard, j’avoue que ces entraînements spécifiques avec du travail de vitesse me donnent du fil à retordre. D’une part je dois m’adapter à des vitesses que je pratique peu et d’autre part je dois être prudent car mes tendons apprécient moyennement ces changements de foulée.
Sinon ? Je commence presque à prendre du plaisir à suivre un plan d’entraînement !
Stéphane Abry