-Quel bilan tires-tu de cette année 2013 et de cette première saison de collaboration avec Adidas ? Satisfait j’imagine …
Au niveau sportif, bien évidemment très satisfait, il faudrait être très exigeant pour que ce soit le contraire. Mais ce qui me satisfait le plus c’est le fait d’avoir été performant dans tous les domaines: montagne, trail , route, skyrunning, cross; cela correspond vraiment à ma manière de voir et pratiquer la course à pied: variété, polyvalence et liberté. J’ai vraiment trouvé ce que j’étais venu chercher chez Adidas, à la fois du matériel très préformant, et un mode de fonctionnement qui me convient parfaitement avec beaucoup d’autonomie et de liberté, dans une ambiance toujours aussi sympa chaque fois que nous nous retrouvons.
-Quels seront tes objectifs pour 2014 ? Une victoire aux Templiers ?
J’ai toujours du mal à comprendre ces questions qui reviennent toujours sur les Templiers, pourquoi les Templiers plus qu’une autre course ? Il n’y a pas que les Templiers dans la course à pied ! Mon objectif majeur sera les championnats d’Europe de course en montagne qui se dérouleront à Gap, vous ne trouvez pas objectivement que sur le plan sportif on est dans un autre registre ! Ensuite je me concentrerai également sur les championnats de France de course en montagne et de Trail, ainsi qu’une ou deux courses internationales à l’étranger. Ce qui m’intéresse le plus c »est le côté sportif, et dans ce cas on ne peut pas passer à côté de ces courses.
Pour le début de saison, j’aimerais également faire un bon chrono sur 10km. Pour les Templiers, on verra après tout ça.
-A l’origine plutôt spécialiste de courses courtes en montagne, comment as tu abordé le passage sur des distances plus longues et plus roulantes ?
C’est toujours plus facile de passer du court au long et du rapide au moins rapide, plutôt que l’inverse. Les qualités de vitesse et de puissance sont la base de tout, il suffit ensuite de rajouter un peu de volume et de conserver ses qualités de vitesse pour passer sur des distances plus longues. D’autre part ce n’est pas parce qu’on est spécialiste de course en montagne qu’on ne se réfère pas à l’entrainement ou en compétition à des qualités d’endurance ou de vitesse sur le plat. On a toujours tendance à mettre les gens dans des « cases cloisonnées » mais ce n’est vraiment pas le cas pour moi.
-Le trail devient une discipline de plus en plus exigeante pour peu qu’on veuille faire un résultat. As tu ce sentiment vu de l’intérieur ?
Oui c’est sûr que la densité à l’avant augmente régulièrement. Les coureurs se préparent spécifiquement et ciblent précisément leurs objectifs, ils sont donc plus performants. La discipline est exigeante par elle même donc si le niveau monte, la préparation devient de plus en plus exigeante pour essayer de faire un résultat. C’est vraiment une bonne chose pour la discipline. Il existe tout de même une grosse disparité entre les courses de part leur nombre important.
-A quoi penses tu quand ça devient difficile en course ?
Franchement, je ne sais pas, à plein de choses différentes mais à rien de bien particulier.
-Tu as envie d’ajouter quelque chose en rapport avec la course, l’actualité ou autre ? Tu as carte blanche pour cette dernière question qui n’en est pas une !
Je souhaite à tous les lecteurs de bonne fêtes de fin d’année, avec beaucoup de bonheur, de partage et de plaisirs avec vos proches. Cap sur 2014 en espérant à tous le meilleur sur le plan personnel et sportif.
Propos recueillis par Sébastien Réby