Globe Runners a eu l’occasion de tester pour vous la Peregrine 6 de chez Saucony avant même sa sortie : En exclusivité, on vous dit tout sur cette sixième mouture.
Il faut bien avouer avant toute chose que j’avais beaucoup entendu parler de Saucony avant ce test, mais que je n’avais jamais franchi le pas en ce qui concerne les chaussures de trail. Ma première expérience avec la marque aura donc été cette Peregrine 6, tandis que la plupart de mes copains, eux usent encore la 5. Eh oui, je suis chanceux.
Premières impressions
Elle a de l’allure cette Peregrine 6 ! Un style très racé, dynamique, et des couleurs qui me vont bien. C’est très subjectif ? Absolument. Il n’empêche, je croise suffisamment de « chaussures de bowling » ou de modèles banals dans les pelotons pour être ravi.
Tout juste sorties de leur boîte, je pose ces nouvelles Saucony sur la balance : 290 grammes au compteur en taille 44. Soit 580 grammes si vous en portez deux, ce qui est assez conseillé. Alors effectivement, ce n’est pas la paire la plus légère du marché. Elle est dans la moyenne en fait.
Les matériaux ? Un mesh doublé, plutôt souple sur l’avant du pied. Une légère protection des orteils suffisante sur les sentiers moyennement techniques. Rien pour ranger ses lacets mais un anneau au milieu du pied pour fixer des guêtres. Bref, du classique de ce côté là, mais des finitions qui paraissent solides et soignées.
Le test complet de la Saucony Peregrine 6 :
Avant tout, mon profil pour les plus curieux d’entre vous : 1m75, 68kg les bons jours, 38min au 10km, et coureur de trails plutôt roulants, voire boueux (je vis en région centre).
C’est donc sur ce genre de terrains que j’ai concentré l’essentiel de mes séances avec ces Saucony. Voici quelques points qui m’ont plu/interpellé durant ce test :
-La toe box est large. Cela peut déplaire à certains coureurs, pour moi qui dispose de deux pieds larges et épais, c’est un vrai confort. D’autant que le serrage efficace des lacets permet de bien maintenir le tout.
-Si l’avant est effectivement large, le talon est très bien maintenu. En enfilant les Peregrine 6, on a l’impression d’être assis dans le siège d’une voiture de course, c’est rassurant.
-L’accroche est excellente. Comment pourrait-il en être autrement avec des dents pareilles ? La boue, l’herbe grasse, les sols rendus glissants par la pluie : voilà ses terrains de jeu. Elle excelle évidemment moins sur le bitume.
-Son dynamisme : malgré son poids qui n’en fait pas un modèle d’anorexie, la Peregrine 6 ne demande qu’une chose : envoyer ! Sur des portions rapides, des trails courts, vous devriez vous régaler. Qui plus est si vous présentez un gabarit léger à moyen, et que vous courez médio-pied. Vous allez très vite le sentir : oui c’est une chaussure de trail avec beaucoup de crampons, mais on n’est pas dans un tank, loin de là.
-L’amorti : il ne fait pas des miracles. Si c’est votre critère prioritaire, Saucony, comme les autres, propose des modèles plus »moelleux ». Son boulot à elle, c’est d’aller vite sur des distances raisonnables !
-L’usure : pour être honnête il faudra refaire un bilan après 400 bons kilomètres de service pour se faire une idée définitive. Dans l’immédiat, après une centaine de bornes, je ne constate aucune usure niveau mesh et tissus. Attention toutefois, les crampons ont tendance à s’user très légèrement sur les côté de la chaussure.
Bilan du test :
Pour moi, la Peregrine 6 est une chaussure qui excelle sur trails courts ou moyennes distances (jusqu’à 40km), et qui sécurise vraiment sur les parties glissantes. C’est de saison, ça tombe bien !
Les notes de la Peregrine 6 :
- Esthétisme : 9/10
- Dynamisme : 8/10
- Confort : 8/10
- Stabilité : 7/10
- Accroche : 8/10
- Rapport qualité/prix : 7/10