C’est une chaussure de running classique de Saucony dont la réputation de sérieux et de fiabilité n’est plus à faire : partons à la découverte de cette Ride, neuvième du nom.
Il y a les marques connues de tous. Nike, Asics, Adidas notamment. Et puis il y a celles qui sonnent seulement aux oreilles des initiés et souvent en bien. Saucony en fait partie. La marque américaine a su s’appuyer au fil des ans sur une poignée de modèles phares déclinés années après années, notamment cette Ride dont nous vous présentons donc la neuvième mouture.
Un léger embonpoint pour plus de confort
Cela peut paraître surprenant mais à l’heure où la chasse au gramme fait rage et où toutes les marques redoublent d’innovations pour alléger leurs souliers, Saucony a fait le choix inverse avec cette Ride 9. Elle est en effet un peu plus lourde que la précédente : 248 grammes en taille 42 selon la marque, et plutôt autour de 270 en pointure 44 selon ma balance de cuisine.
Alors pourquoi faire le choix d’alourdir ces chaussures ? Pour le confort, pardi ! c’est bien le confort aussi, et de ce point de vue c’est plutôt une réussite. La preuve à l’enfilage : un chausson confortable, une tige épaisse et sans coutures, un laçage efficace. Le mesh très fin évacue bien la transpiration tout en restant solide.
Mais c’est surtout côté semelle qu’il faut chercher le changement. Un amorti « Everun » bien connu des amateurs de la marque pour présenter un rapport amorti/réactivité intéressant, un drop de 8mm que je trouve idéal, et des crampons en chevron que j’ai trouvé plutôt efficaces lorsque je tentais de relancer sur du bitume détrempé.
Des similitudes avec Mizuno
Pour avoir testé plusieurs paires de Mizuno ces dernières années, j’ai trouvé de vraies similitudes avec cette Ride 9. Une chaussure confortable on l’a dit, un dynamisme intéressant, avec un amorti qui reste sécurisant… Et une rigidité de la chaussure qui ne plaira pas à tout le monde. C’est en tout cas mon ressenti après environ 200km parcourus : je pensais qu’elles finiraient pas se casser, mais non. La chaussure manque un peu de souplesse, si vous êtes habitué comme c’est mon cas à courir au quotidien avec des Nike par exemple, la différence est frappante. En revanche elle est aussi bien plus stable et sécurisante que la moyenne.
Pour quelle distance ?
Sur le papier Saucony propose des modèles plus adaptés aux courtes distances comme au marathon, cette Ride 9 serait donc plutôt destinée au semi-marathon. J’ai bien dit sur le papier, puisqu’elle apparaît finalement très polyvalente, et son amorti est à mon sens tout à fait suffisant pour envisager sereinement un marathon, en tout cas pour les coureurs de moins de 80 kilos. Cela vous permettrait de profiter d’un plus grand dynamisme que sa grande sœur, la Triumph ISO 3, à condition de vous accommoder de cette rigidité déjà évoquée.
Bilan du test Saucony Ride 9
Pour résumer, si je devais retenir un point fort, ce serait cet amorti sec mais bien présent qui permet un retour d’énergie vraiment intéressant dès lors que vous cherchez un peu de répondant. Côté point faible, c’est raide, mais c’est très subjectif : de nombreux coureurs aiment ce genre de chaussures moins souples, il suffit de voir le succès de la Wave Rider chez Mizuno, qui est un best seller.
Notez que j’ai testé une version spéciale : elle fait partie de la gamme « Reflex Series » de chez Saucony. Pour faire simple, elles sont réfléchissantes quand vous courez de nuit. On n’est jamais trop visible. Un défaut pour cette version limitée : elles sont blanches, elles sont belles : mais pas longtemps. Un peu de pluie, un peu de chemin, et elles oscilleront entre le jaune et le marron. C’est un peu moins fashion pour le coup.
Les notes de la Saucony Ride 9 :
- Esthétisme : 7/10
- Dynamisme : 8/10
- Confort : 6/10
- Stabilité : 8/10
- Accroche : 8/10
- Rapport qualité/prix : 7/10
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