La Triumph de chez Saucony est devenu un classique depuis plusieurs années. Depuis l’an dernier, ce modèle est équipé d’un tout nouveau système d’amorti, retravaillé pour cette dernière mouture. La Triumph 2 embarque également la technologie Everun, censée améliorer le rebond et la durée de vie de la chaussure.
On ne va pas se mentir : la Triumph ISO 2 n’est pas la chaussure qui vous permettra de pulvériser votre record sur 10km. Il suffit de la sortir de sa boîte et d’en faire le tour pour faire ce constat. Une chaussure séduisante esthétiquement mais pas toute légère : 289 grammes, soit 3 grammes de gagnés par rapport à la précédente Triumph. C’est finalement dans la moyenne de ses concurrentes, à savoir les chaussures de running prévues pour courir longtemps.
Le test complet de la Saucony Triumph ISO 2
Sachant dès le départ dans quelle cour elle jouait, je l’ai emmenée avec moi sur mes dernières sorties longues avant la Saintélyon. Au menu, des sorties de 2 à 3h, où le confort est indispensable. Elle m’a séduit pour trois raisons qui me pousseront certainement à prolonger le bail, et à les porter sur un prochain 100km route. Les voici :
– Le confort : un pied bien maintenu sans toutefois être trop serré. Le chausson est large à l’avant, le talon maintenu derrière, la languette confortable et légère. Le laçage est correct. Notez toutefois que la tige est basse à l’arrière, pour moi qui suis habitué depuis des années aux Nike Pegasus sur ce type de gabarit, cela demande un temps d’adaptation.
– La stabilité : certaines chaussures ne m’inspirent pas suffisamment confiance pour que je tente de les emmener dans les chemins les plus accidentés dès les premiers rendez-vous. Or, avec les Triumph ISO 2, dès les premiers kilomètres, je me suis senti en sécurité, avec une semelle assez large, et une chaussure qui tient bien le pied. J’ai donc tenté un peu tout ce qui m’est passé par la tête : montées/descentes en pavés, dévers en terre, bitume glissant. Verdict : c’est le pied. Je ne suis pas en train de vous dire que c’est une chaussure de trail, la semelle n’est clairement pas conçue dans cette optique, mais même pour des courses nature un peu longues, je partirais volontiers avec ces souliers.
– L’amorti : c’était ma priorité. Dans ma collection de chaussures, la Nike Pegasus est un grand classique que je renouvelle chaque année. Pourquoi ? Parce qu’on y est comme sur un nuage. Une sensation que j’ai vite retrouvé avec la Triumph ISO 2, et même un peu plus. Elle est sans doute moins dynamique du coup, mais quel amorti ! C’est tout à fait le genre de chaussures pour partir sur un marathon ou un 100km en toute sérénité, même sans un gabarit »poids mouche ».
Voici donc les trois points qui m’ont séduit. J’ai commencé cet article en vous parlant du dynamisme qui pêche un peu : effectivement, dès qu’on commence à vouloir « appuyer » sur une séance de VMA, on sent bien qu’on s’enfonce un peu. Mais après tout : est-ce qu’on essaye de gravir le Mont Blanc avec de chaussures de foot ? Sa spécialité à elle, c’est de vous mener à bon port sur de belles distances, sans que vos genoux vous supplient de prendre rendez-vous chez le kiné dans les plus brefs délais.
Bilan du test de la Saucony Triumph ISO 2
le top pour des distances qui vont du marathon à l’infini. Pour les gabarits plus imposants, c’est une chaussure idéale quelle que soit la distance, elle saura prendre soin de vos articulations !
Quid de la durée de vie de cette chaussure équipée de la technologie Everun ? Il faudra encore parcourir quelques centaines de kilomètres pour se faire une idée plus précise de l’intérêt de cette nouvelle matière par rapport à un EVA classique.
Les notes des Triumph ISO 2
- Esthétisme : 8/10
- Dynamisme : 7/10
- Confort : 9/10
- Stabilité : 9/10
- Accroche : 9/10
- Rapport qualité/prix : 8/10