A l’instar du football, le trail n’échappe pas à la règle : l’intersaison est depuis quelques années devenue une période animée de transferts des élites. Le principe ? Votre précédent sponsor était le meilleur. Mais le nouveau est encore mieux.
D’une marque concurrente à l’autre il n’y a qu’un pas, et pour un traileur un pas c’est quoi ? Vous avez peut-être suivi la valse des élites de la discipline ces jours-ci. L’un quitte Adidas pour Salomon, l’autre fait le chemin inverse, certains négocient jusque dans les derniers instants. Une chose est sûre : tout le monde est équipé par la meilleure marque du monde. Retourner sa veste (de trail) pour mieux trouver chaussure à son pied, ou simplement courir pour le plus offrant, c’est au choix.
Le trail, aussi un business
Le développement de la discipline et du business qui l’entoure est évidemment à l’origine de ce manège animé, les têtes connues permettent de vendre. (si si, vous pensez être hermétique à ce genre de stratégies mais pas du tout ).
Et du côté des coureurs eh bien pour courir il faut des jambes et du nerf, celui de la guerre, pour financer matériel, dossards et déplacements. Quitte à se photographier en mangeant/courant matin midi et soir avec sa belle paire de chaussures fluo tel un panneau publicitaire ambulant avant de publier lesdits clichés sur les réseaux sociaux.
Ces photos qui seront supprimées en tout hâte l’année suivante quand l’étalon changera d’écurie. Comment leur en vouloir ? La grande majorité ne vit pas du trail et tout est bon à prendre diront certains.
Mais alors, tout le monde s’y retrouve ? Absolument, le marché se développe, à l’avenir plus que jamais les marques continueront à vendre, les élites continueront de courir, et vous continuerez d’acheter.