« Winter is coming » dirait Jon Snow. Pour ceux qui ne regardent pas Game of Thrones, cela veut dire qu’on commence sérieusement à avoir froid aux miches. Nous avons donc testé pour vous la dernière tenue Odlo pour vous maintenir au chaud lors de vos séances hivernales.
Accumulez les couches, qu’ils disaient. Lorsque le mercure s’effondre dangereusement, il vaut mieux privilégier la technique de l’oignon plutôt que de s’emmitoufler dans un énorme pull. Concrètement, cela consiste à enfiler plusieurs couches respirantes.
Pourquoi ? Parce qu’en terme d’isolation c’est la technique la plus efficace. Et puis parce que cela évite de transpirer, donc de finir trempé et potentiellement malade le lendemain si vous croisez un courant d’air sur votre chemin. Assez parlé, place à la démonstration : nous avons testé la dernière gamme Odlo, une marque suisse qui fait référence en la matière puisqu’elle habille aussi de nombreux skieurs.
Plusieurs couches fines : la solution gagnante ! Odlo le sait bien évidemment et vous propose d’abord deux « sous-couches », à enfiler sous un short et un t-shirt par exemple. Les voici :
Le collant Blackcomb Evolution Warm
Il s’agit de réchauffer vos jolies gambettes avec un collant tricoté sans coutures, donc très confortable. Aucun sentiment d’être serré ou gêné, il est souple, extensible à souhait. L’élastique autour de la taille n’est pas désagréable comme c’est le cas parfois. Un bémol : la matière et les motifs n’invitent pas à le porter seul, cela donne l’impression de courir en pyjama, dans le meilleur des cas. En revanche, avec un short, c’est plutôt stylé et toujours très confortable.
Le tee-shirt Blackcomb Evolution Warm
C’est la même idée, mais pour le haut du corps. C’est vraiment mon coup de cœur dans cette gamme Odlo. D’abord parce que ce tee-shirt manches longues est confortable. Pour moi, tout comme un sac de trail, la première qualité de ce genre de vêtements « seconde peau » est de se faire oublier. C’est le cas. Il est pourtant relativement épais mais il est aussi très souple, et très respirant. Il évacue plutôt bien la transpiration, mais il ne protège pas du vent, et s’il est un peu mouillé, vous sentirez les rafales.
Et puis c’est mon coup de cœur parce que je le trouve joli s’il est bien accompagné : d’un t-shirt noir par exemple ou bien d’un coupe-vent sans manches. Je l’ai aussi porté seul sur un trail de 30 kilomètres plutôt frais (autour de 5 degrés), et je n’ai jamais eu ni trop froid ni trop chaud.
La veste Odlo coupe-vent Zero Weight
Accumulez les couches, vous dis-je ! Alors au-dessus d’un manches-longues « seconde peau », une veste coupe-vent est tout indiquée. Le premier coup d’œil m’a moins convaincu pour le coup, je trouve ce gris un peu triste mais je me dis que c’est finalement assez secondaire. Je me console en l’enfilant : quelle légèreté ! On a l’impression de ne rien avoir sur soi, et pourtant elle est redoutable d’efficacité.
La matière en microfibre est légèrement déperlante. Elle évacue plutôt bien la transpiration et vous protège –un petit peu- de la pluie fine. Son vrai point fort ? Son aspect ‘’windproof’’, ou coupe-vent pour les non-bilingues. On se sent à l’abri même avec un fort vent de face, et en ce sens elle complète particulièrement bien le t-shirt Blackcomb présenté plus haut
Ajoutez à cela quelques petits gadgets sympa : le passe pouce (un par manche, c’est commode n’est-ce pas) mais aussi une fente pour laisser apparaître la montre, c’est bien trouvé, et bien fini aussi. Pas de coutures sur ces manches, mais des découpes au laser qui évitent les frottements.
C’est dans ces petites choses aussi que la marque justifie le prix de ses vêtements, plutôt élevé. Précisons qu’Odlo se place dans le haut de gamme. L’idée c’est donc de mettre le prix pour avoir les meilleures performances possibles, avec des vêtements qui vont vous accompagner plusieurs années. C’est un choix quand on en a les moyens.
Enfin si vous êtes plutôt adepte du bon vieux gilet sans manche, le gilet Zero Weight est une bonne pioche. Je l’utilise énormément, et souvent par-dessus la seconde peau Blackcomb. Avantage : vous avez moins chaud lorsque les séances sont particulièrement rythmées. Inconvénient : forcément, vos bras ne bénéficient plus que d’une seule couche, et cela se fait bien sentir lorsque le vent est frais, notamment au niveau des épaules.
Personnellement je l’utilise beaucoup parce qu’il est bien ajusté, lui-aussi windproof, et qu’il est plutôt joli lorsqu’il est porté avec le t-shirt manches longues. Comment ça ce n’est pas important d’être beau quand on galope ?