Non pas que l’exercice soit désagréable, mais tous les coureurs s’accorderont à dire que changer de chaussures de running n’est pas une chose aisée : les sensations peuvent être radicalement différentes d’un modèle à l’autre, tous comme les performances qui en découlent.[do action= »retour-a-la-ligne »/]
Pourtant, à peine déballées, mon discours allait radicalement changer, et mon coeur s’emballer devant la beauté affichée par ces Ride 7 : l’alliance de rouge et de jaune est tout bonnement magnifique, avec un rappel sur la semelle blanche qui plaira sans nul doute aux esthètes du genre.
D’un point de vue purement esthétique, il est clair que les designers de Saucony se sont fait plaisir et ont largement rempli leur part du marché : ils seront augmentés pour le bon travail fourni.
Test complet de la Saucony Ride 7 : sur le terrain, qu’est ce que ça donne ?
La beauté n’emmènera pourtant pas très loin les coureurs, même les plus motivés d’entre eux, et c’est bien sur la route que les nouvelles Ride 7 allaient livrer leur verdict. Dès le laçage de la chaussure, on se rend compte de la qualité du modèle : le serrage ne bouge pas d’un iota du début à la fin de la course, et le maintien du pied est tout simplement parfait. À aucun moment je n’ai senti une quelconque gêne, ce qui est un excellent point pour un coureur tel que moi qu’un petit rien ne dérange.
Le poids plume de la chaussure participe lui aussi au bien-être ressenti : avec seulement 266 grammes sur la balance, on en viendra presque à l’oublier totalement ! Néanmoins, un élément incongru m’a bel et bien rappelé sa présence tout au long de cet essai : je trouve que la Ride 7 a tendance à “claquer” sur le bitume, produisant ainsi un bruit désagréable, ou pour le moins remarquable.
Une chaussure de course à pied dynamique, mais pas seulement
Cette Saucony m’a désarçonné sur bien des aspects : la façon de courir avec ce modèle s’éloigne totalement de ce que je connais avec ma Pegasus, et les premiers kilomètres furent rudes. J’ai la nette sensation que la Ride 7 “force” à attaquer davantage le sol avec le médio pied (drop de 8 mm), tandis que le modèle Nike apporte plus de douceur à la foulée en affichant un amorti au talon plus important.
Au contraire, quand il s’agit de retrouver le pavé, la Ride 7 est imbattable : j’ai lu ici et là que de nombreux coureurs avaient battu leur meilleur temps grâce à ce modèle, ce qui ne m’étonne pas du tout tant la Saucony offre un dynamisme incroyable. J’ai moi-même amélioré mon record sur 10 km en le passant de 48’50 à 47’12 !
Par ailleurs, j’ai également noté que la chaussure présentait une excellente imperméabilité, ce qui est fort appréciable quand on court comme moi dans le nord de la France (je nourris les clichés, désolé).
Alors, Suis-je suis prêt à échanger durablement ma paire de Pegasus contre ces Ride 7 ? Mille fois oui : j’ai le sentiment que les Saucony Ride 7 sont des chaussures capables d’améliorer ma façon de courir et de “ressentir” plus globalement ce merveilleux sport qu’est la course à pied. Des chaussures exigeantes, certes, mais des chaussures qui, une fois maîtrisées, donneront le meilleur d’elles-mêmes !