Aujourd’hui, Yoann Stuck revient pour Globe Runners sur sa participation à la 34ème édition du 10 km de Vénissieux. Une façon pour lui de travailler sa vitesse et de fignoler sa préparation pour la Saintélyon. Un traileur sur la route, ça va vite aussi …
34ème foulée Vénissiane
Un petit test de vitesse était nécessaire après mon aventure aux Templiers. 3 semaines de récupération active m’ont permis de reprendre l’entraînement progressivement.
Le 10km de Vénissieux, course très réputée chez les spécialistes, sera un bon test avant l’objectif de fin d’année : la Saintélyon.
Contrairement à mes courses habituelles, l’échauffement est plus long… bien plus long ! A Millau, la distance était sept fois plus longue… Le temps est également nettement plus froid, cinq petits degrés au thermomètre. Je m’échauffe avec François, un super pote, qui lui va faire le semi. Il réalisera d’ailleurs un excellent chrono (1h13’55). Je m’échauffe avec les coéquipiers du club, le coach sera également de la partie.Les derniers entraînements sont plutôt axés sur le dénivelé avec mes compères des Monts d’Or, notre terrain de jeu favori à l’extérieur de Lyon. Comme je le sais, la Saintélyon est une épreuve qui nécessite beaucoup de vitesse malgré une distance avoisinant les 75 kilomètres. C’est le bon moment de finaliser mon programme. Avec le volume que j’ai fait dernièrement (participation à la 6000D, au marathon du Mont Blanc, à la nuit des Cabornes et aux templiers) ma vitesse a un peu baissé. Il va falloir dynamiser tout ça !
Tous les clubs sont là, ceux le la région, mais aussi d’autres venus de loin, car ce parcours est très roulant et réputé. Routards, pistards, spécialistes de 10km, ils sont tous là ! Je ne suis pas ici pour faire un temps, mais plutôt pour voir où j’en suis, et surtout réaliser un bel entraînement.
Le départ est donné !
Malgré des embouteillages dès le coup de feu, je rentre dans une allure où je me sens bien. J’aperçois au loin mon coach, qui est un spécialiste de la distance. J’essaye alors de garder ce rythme et de le tenir à distance. Je me rends compte au fil des kilomètres que lors des petites relances et descentes, je suis beaucoup plus à l’aise que les coureurs qui m’accompagnent ; sans doute dû à ma pratique du trail que j’affectionne tant. Par contre, sur le plat, c’est autre chose ! Je suis plus en difficulté et je subis à mon tour. Les kilomètres défilent rapidement, malgré une fréquence trop haute par rapport à mes courses habituelles, j’ai énormément apprécié cette épreuve.Au final, je suis légèrement déçu sur le chrono, 5 petites secondes qui me privent d’un chrono sous les 33 minutes. je fais un temps de 33’04 ! La vitesse est tout de même là, le travail peut suivre son cours…l’objectif de fin de saison arrive à grands pas !
Yoann Stuck
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