Efforts intenses, différents et à répétition… l’entraînement et la stratégie derrière la réussite des cyclistes du Tour de France peuvent apporter des réponses à un triathlète souhaitant optimiser ses performances.
Le Tour de France 2020 débutera le 27 juin à Nice. Avant l’arrivée finale sur les Champs-Elysées, les coureurs devront alterner des courses sur différents types de parcours, répartis en 21 étapes (9 pistes plates, 3 accidentées, 8 en montagne ainsi qu’une épreuve en contre la montre individuel). En résumé, les athlètes sont préparés à des efforts variés et très différents les uns des autres. Certains sont axés autour de l’endurance, d’autres autour de leur vitesse, et certains mettent au défi leurs capacités physiques et musculaires. Le tout avec uniquement 2 jours de repos et un temps de récupération très court entre chaque nouvelle étape. C’est au regard de toutes ces particularités que les triathlètes auraient beaucoup à apprendre de la préparation des coureurs du Tour de France.
Un entraînement complet et varié
Un triathlon, tout comme une course à vélo, demande différentes sortes d’efforts, et donc une préparation appropriée en amont. Au niveau musculaire, les athlètes mettent à l’épreuve deux types de fibres dans leurs jambes : d’un côté, une contraction lente pour grimper une colline ou tenir un effort pendant une longue durée sans avoir besoin de générer énormément de puissance (comme lors d’une longue course à pied), et de l’autre côté, une contraction rapide pour sprinter et produire le maximum de force pendant une plus courte durée (que ce soit à vélo, à la nage ou à pied). Les cyclistes du Tour de France tentent d’optimiser ces deux types de contractions à travers leur préparation.
La variété dans les séances d’entraînement est d’ailleurs l’une des raisons de la réussite de Christopher Froome. Le cycliste anglais est actuellement coté à 4.25 (le 7 janvier 2020) sur NetBet, le positionnant à la 2ème place parmi les favoris pour remporter le prochain Tour de France. Ses séances varient selon les journées : elles sont parfois centrées autour d’efforts fractionnés (plus courts et plusieurs fois par jour), alors que d’autres fois elles sont uniquement composées d’une séance de longue durée à rythme très intense proche de la vitesse de compétition. En dehors des occasionnels stages en altitude, Froome met aussi l’accent sur les séances de musculation ayant pour but d’améliorer sa force et sa puissance, et de renforcer le tonus musculaire pour éviter les blessures.
Pour un entraînement intensif, certaines montres sont idéales pour un bon accompagnement, comme la Garmin Forerunner 965 ou la garmin Fenix 7 par exemple, montre haut de gamme pour le triathlon.
La récupération, clé d’un succès durable
Là où les triathlètes ont énormément à apprendre des coureurs du Tour de France reste aussi au niveau de la récupération. Comme l’a expliqué Le Point qui a suivi l’équipe Cofidis lors du dernier Tour, c’est dès la fin de la course que la récupération doit débuter. Un triathlète en pleine préparation ou entre deux compétitions peut s’inspirer des méthodes appréciées par les cyclistes pour accélérer sa récupération : étirer l’ensemble des groupes musculaires sollicités, effectuer un décrassage quelques heures après l’effort pour drainer les toxines générées (récupération active), ou réaliser un léger massage par pressothérapie. Beaucoup apprécient l’hydrothérapie, qui consiste à alterner entre l’application de froid sur les jambes pour lutter contre l’inflammation et les blessures, et de chaud pour une vasodilatation et un meilleur drainage veineux.
S’inspirer de la préparation d’un coureur du Tour de France pour un triathlète lui permettrait donc surtout de travailler sur sa force et son endurance quel que soit le type d’effort, mais l’aiderait aussi à optimiser une récupération rapide entre les courses.
Bien s’équiper lors du triathlon est important, notamment avec une montre GPS connectée. Garmin a sorti le 20 février 2024 une nouvelle montre Garmin de la gamme Forerunner : la Garmin Forerunner 165. C’est un modèle économique et accessible.