Un an après sa première participation, toute l’équipe d’Univers Running s’est à nouveau réunie pour boucler les 10 km de la Braderie de Lille, événement majeur du nord de la France en cette rentrée scolaire 2014.
En plus de pouvoir arpenter les rues de la capitale des Flandres à la recherche de la bonne affaire ou de déguster une succulente moules/frites, tous les coureurs (qu’ils soient amateurs ou professionnels) peuvent au choix s’inscrire sur le 10 km ou le semi-marathon qui ouvre traditionnellement la plus grande braderie d’Europe (rien que ça).
L’équipe d’Univers Running s’étant beaucoup agrandie ces derniers mois, et ce dans le but de toujours mieux vous servir, cette manifestation était le moment idéal pour partager un moment convivial tous ensemble en dehors du cadre du travail.
Après des semaines acharnées de préparation où chacun s’était fixé ses propres objectifs, le jour J tant attendu était enfin arrivé. Et c’est non sans appréhension que tous les coureurs équipés d’un maillot flambant neuf estampillé “Univers Running” étaient prêts à avaler ces quelques 10 000 mètres.
Vous retrouverez dans les lignes qui suivent le témoignage de Guillaume l’un des employés de votre site de running favori :
Participer à sa première compétition officielle en matière de course à pied a toujours quelque chose d’excitant en soi. Afin de préparer au mieux l’échéance des 10 km de la Braderie de Lille, je me suis entraîné du mieux possible avec l’objectif avoué de passer sous les 50 minutes. Un objectif tout à fait réalisable sachant que mon meilleur temps non officiel était de 48 minutes 50 il y a deux ans de cela, époque où j’étais encore jeune et vigoureux…
Mais on a beau avoir la meilleure préparation du monde, on ne sait jamais réellement à quoi on sera confronté le matin de la course. Les paramètres à gérer sont nombreux, et encore plus pour ces si particuliers 10 km de la braderie de Lille :
– L’heure de réveil, histoire de ne pas arriver avec les yeux collés et le regard embrumé des bières descendues la veille.
– Le petit déjeuner, qui ne doit pas être trop copieux sous peine de voir un morceau de tartine ressortir en pleine course.
– Le départ, qui nous oblige à nous faufiler parmi une horde de 8000 coureurs avançant parfois moins vite que ma grand-mère handicapée.
– Les effluves de kebab et autres viandes faisandées qui t’empêchent de respirer pendant de longues secondes alors que tu es déjà cramé.
– L’arrivée, où tu hésites entre rester devant un podium géant sur lequel Patrick Bruel veut te faire croire qu’il est fan de course à pied “depuis toujours” ou rejoindre un ravitaillement totalement englué de monde et dans lequel tu crois mourir tellement l’oxygène se fait rare.
Globalement, ma course s’est bien passée : malgré un premier kilomètre très lent, foule oblige, et un gros coup de barre à 2 km de l’arrivée, j’ai bouclé les 10 km en 50 minutes et 45 secondes. Le parcours, très roulant, ne proposait pas de difficultés particulières.
On peut néanmoins regretter une gestion des coureurs absolument catastrophique à l’arrivée : il fallait littéralement traverser la foule des badauds venue chiner le bougeoir de grand papi ou la brouette du cousin germain afin de pouvoir se restaurer en toute tranquillité, soit une bonne vingtaine de minutes à jouer des épaules dans une marée humaine. Et encore, de nombreux participants ont connu la frustration ultime : celle de ne pas pouvoir rejoindre la ligne d’arrivée en courant, bloqués à quelques centaines de mètres de cette dernière tant il y avait du monde agglutiné devant eux.
Satisfait du résultat, j’ai enfin pu rentrer chez moi avec une belle médaille (pas autour du cou, il n’y avait pas de cordon…) et avec dans un coin de ma tête l’idée de battre ce temps à ma prochaine participation !
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